Une bien curieuse UMP


Lors des dernières élections cantonales, la suppléante de Bernard INGWILLER était sans étiquette.


Elle n'a adhéré à l'UMP que le lendemain du rejet des comptes de campagne du conseiller général sortant, sans doute pour accroître sa "légitimité" et surtout pour occuper le paysage politique en attendant que la place se libère.


L'UMP ayant décidé de choisir la compétence plutôt que l'héritage, nous avons droit depuis des semaines à l'éternelle ritournelle de la "femme libre" qui n'a besoin de personne et surtout pas de l'UMP.


Coup de théâtre, dès le soir du premier tour, elle rappelle à qui veut l'entendre qu'elle a toujours sa carte de l'UMP et qu'elle est prête à tout pour rejoindre le groupe du Président KENNEL qu'elle a pourtant traité publiquement de menteur lors de plusieurs de ses réunions publiques.



Conclusions:


1) A l'UMP il y a des statuts et d'après ceux-ci, cette dame a été automatiquement exclue de ce mouvement politique à compter du dépôt de sa candidature en Préfecture

2) Pour une "femme libre", la conquête d'un poste est plus important que ses convictions


3) L'électeur sera-t'il dupé par une candidate qui pendant des semaines dit blanc et dès le premier tour passé dit noir avec une conviction tout aussi profonde.

Peut-on croire en la parole d'une telle candidate ?